Le jour où j'ai décidé de me lancer en freelance...

Est-ce qu’on décide de changer de cap professionnel comme ça, un matin au réveil ? « Tiens, je créerais bien ma boîte aujourd’hui ? » Est-ce au contraire une décision mûrement réfléchie ? Un peu des deux, je pense… Si la réflexion et l’envie se travaillent au long cours, on passe le pas à un moment bien précis.

Mais alors, qu’est-ce qui différencie ce jour-là de ceux qui l’ont précédé ? En ce qui me concerne, cela faisait plusieurs mois que l’idée me trottait dans la tête, comme une petite voix sourde qu’on essaie d’étouffer sans succès. Je crois que j’y pensais déjà durant ma dernière expérience professionnelle mais que de nombreuses inquiétudes me faisaient hésiter. La principale : pourquoi quitter la sécurité d’un emploi bien payé pour des revenus aléatoires et incertains ?

J’ai donc longtemps repoussé l’échéance mais la décision de quitter mon poste est devenue évidente quand je ne me suis plus trouvée en phase avec mon boss ni avec l’absence de valeurs dont faisaient preuve certains de mes collègues.

Evidemment, créer sa boîte, c’est une risque énorme ! C’est également la possibilité de faire ce que l’on aime vraiment, de choisir les personnes avec lesquelles on souhaite travailler et les entreprises que l’on a envie d’accompagner.

Alors oui, c’est un jour particulier que je me suis vraiment lancée. Un jour où j’avais peut-être plus confiance en moi. Un jour où il aurait été plus difficile de revenir en arrière et d’oublier ce beau projet. Un jour où j’ai ressenti une grande excitation mâtinée toutefois d’une pointe d’angoisse. Un jour enfin où je me suis simplement dit : « Tu es prête. Go ! »

Je sais maintenant que ma décision est la bonne et qu’elle s’inscrit parfaitement dans mon »plan » de vie. Que mon avenir est là et que c’est en grande partie moi qui vais le dessiner. Je suis consciente aussi que cela ne sera pas tous les jours facile, qu’il faudra sans doute du temps pour assoir la notoriété de mon entreprise et m’assurer des revenus corrects.

Mais j’y crois et j’ai l’envie alors à moi de jouer !